Le sacre de l'homme
Résumé : Faisant suite à «L'Odyssée de l'espèce» et à «Homo Sapiens», ce documentaire poursuit le récit de l'aventure humaine de la sédentarisation à la naissance des civilisations. Il y a environ 12 000 ans, l'humanité prend un tournant décisif. L'Homme se sédentarise. Ainsi naissent la culture des végétaux, l'élevage, le commerce, la roue, l'alliage des métaux, les religions, l'écriture, l'architecture et les villes. Mais de nouvelles difficultés surgissent : les conflits, les mauvaises récoltes, les épidémies, la surpopulation, les famines. L'Homme continue pourtant inlassablement à bâtir la société et la civilisation.
Le sacre de l'homme1
Troie
La Grèce antique. Tandis qu'Achille vient de remporter un combat d'homme à homme qui assure la victoire aux armées d'Agamemnon, Pâris et son frère Hector, princes de Troie, sont invités par Ménélas, roi de Sparte. Alors qu'ils repartent pour Troie, Pâris annonce à Hector qu'il a embarqué avec eux la femme de Ménélas, Hélène, dont il est éperdument amoureux. Pour laver l'honneur de la famille et libérer Hélène, Agamemnon, frère de Ménélas et puissant roi de Mycènes, réunit toutes les armées grecques. Cet assaut programmé a en fait pour but d'asseoir le pouvoir militaire d'Agamemnon dans la région. Aucune armée n'a jamais réussi à pénétrer dans la cité fortifiée, sur laquelle veillent le roi Priam et le prince Hector. Agamemnon charge Achille et ses hommes d'assurer les premières lignes de l'assaut de Troie. Arrogant et rebelle, Achille cherche avant tout à s'assurer la gloire au combat...
Troie1
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Stonehenge, les mystères révélés du néolithique
Si Stonehenge avait été un lieu sacré de comme Lourdes aujourd'hui ? Exploration d'un grand mystère de l'archéologie. Stonehenge est la plus grande structure néolithique d'Europe. Elle a été construite sur une période de plusieurs siècles, de 3000 à 1600 avant Jésus-Christ. Pour la première fois depuis près de cinquante ans, de nouvelles fouilles vont être effectuées à l'intérieur de son enceinte. Ces recherches ont nécessité dix-huit mois de préparation et ont pour objectif de résoudre l'un des grands mystères de l'archéologie : à quoi servait Stonehenge ? Était-ce un temple dédié au soleil ou à la lune ? Un calendrier astronomique ? Un sanctuaire voué au culte des morts ?Les archéologues anglais Tim Darvill et Geoff Wainwright pensent pouvoir enfin percer le mystère du site. Leur théorie révolutionnaire se fonde sur des éléments découverts dans le cercle sacré, mais aussi sur l'étude de certains corps exhumés dans les environs. Plus petites et moins connues que les gigantesques blocs de grès sarsen, ce sont les pierres bleues trouvées en grande quantité sur les lieux qui recèlent, à leur avis, la clé de la raison d'être et de la finalité de Stonehenge : un lieu où les malades et les blessés venaient en espérant trouver la guérison.En compagnie des deux archéologues et de leur équipe, sur le site et lors d'entretiens, ce documentaire éclaire d'un jour nouveau l'une des merveilles du monde.
Seuthès l'Immortel, les secrets d'un roi thrace
Exhumée d'une tombe dans la vallée des rois thraces, en Bulgarie, une magnifique tête en bronze livre l'énigme d'un souverain guerrier au destin d'exception. En août 2004, l'archéologue bulgare Gueorgui Kitov fait une découverte spectaculaire non loin de Sofia, dans une vallée qui concentre une vingtaine de temples et de tombes royales : un mausolée antique inviolé, d'une richesse inespérée, remontant à l'apogée de la culture thrace, au IVe siècle avant J.-C. Près de l'entrée de la tombe, on déterre une magnifique tête en bronze, au style d'une modernité surprenante. L'architecture exceptionnelle du tombeau déroute, elle aussi. Entre autres recherches, une analyse numismatique permet d'identifier le roi Seuthès III, qui a combattu les armées d'Alexandre le Grand.Dans les pas des archéologues et des historiens, ce film reconstitue le puzzle pour dresser le portrait d'un souverain ouvert à l'hellénisation, mais soucieux de maintenir les rites ancestraux des Thraces et opposé à l'hégémonie macédonienne. Sa tombe (attribuée au grand sculpteur grec Lysippe), la capitale qu'il fit bâtir (Seuthopolis) et le trésor de Panagurishté (dont il fut peut-être le commanditaire) racontent un flamboyant destin. Surtout, pour Gueorgui Kitov, Seuthès, comme le roi thrace Rhésos mentionné dans L'Iliade, avait atteint le statut d'immortel à travers les pratiques secrètes dont son tombeau conserve les vestiges.
Le royaume des Nabatéens : de Pétra à Medaïn Saleh
le surnom d'Ashoka le Cruel
Histoire des mathematiques
La conquête de la Phénicie
Roxelane, du harem au trône
La destinée de Roxelane, l'esclave devenue sultane, sert de toile de fond à l'histoire du harem. Peu d'institutions du monde oriental ont autant fait fantasmer l'Occident que le harem où vivaient, coupées du monde, les femmes destinées à satisfaire les désirs des sultans. Les récits des marchands et des servantes habilités à pénétrer dans cet univers mystérieux rapportés par les voyageurs ont inspiré la littérature, la peinture et la musique occidentales plusieurs siècles durant, dans un mélange de fascination et de rejet. Cette histoire nous est aujourd'hui plus directement accessible grâce aux archives du palais Topkapi et aux miniatures qui racontent la vie quotidienne du harem impérial. L'une des grandes figures attachées au palais est celle de Roxelane, originaire de Russie, offerte au sultan Soliman le Magnifique par son ami le grand vizir Ibrahim qui l'avait achetée sur un marché aux esclaves. On la surnomme "Hürrem", la joyeuse. Mais derrière son sourire, la petite esclave russe cache une ambition démesurée. Elle séduit Soliman, devient sa concubine puis réussit à se faire épouser, devenant ainsi la première femme officiellement mariée à un sultan. Une fois au pouvoir, elle ne recule devant rien pour faire de son fils le successeur de Soliman...
Les Moghols, l'empire des guerriers
Les Moghols ont régné sur une grande partie du sous-continent indien du XVIe au XIXe siècle. Retour sur une civilisation brillante, qui a façonné l'Inde moderne. Au début du XVIe siècle, une bande de nomades emmenée par Bâbur, un descendant de Gengis Khan et de Tamerlan, déferle sur l'Inde. Avec ses fiers cavaliers, Bâbur s'empare de Delhi et d'Agra, puis de la plaine du Gange, et fonde la dynastie moghole en 1526. Dès lors, les Moghols vont dominer tout le nord de l'Inde. Peu à peu, ils accroissent leur empire, s'appuyant sur un armement parmi les plus modernes de l'époque : des arcs souples, des armes à feu, des fusées... Akbar (1556-1605), le petit-fils de Bâbur, étend encore l'empire en annexant l'Afghanistan, le Cachemire et le Bengale. Habile et tolérant, il institue une classe dominante de nobles, s'entoure de sages et de conseillers hindous, instaure une alliance avec les princes locaux. Plutôt que de suivre exclusivement l'enseignement coranique, il s'intéresse à l'hindouisme et au christianisme, et envisage une synthèse de ces religions. Considéré comme le plus prestigieux des Grands Moghols, Akbar lance également l'ambitieux projet de Fatehpur-Sikrî, l'éphémère capitale de son empire. Mais c'est son petit-fils Shah Jahan (1628-1658) qui va donner au faste moghol sa renommée mondiale. Passionné d'architecture, il fait construire le Fort Rouge, la grande mosquée Juma Masjid de Delhi, et surtout le Taj Mahal d'Agra, le monument le plus fameux de l'Inde.
Les Moghols, l'empire des guerriers1
Les Moghols, l'empire des guerriers2
Shah Jahan
Retour sur l'héritage spirituel et culturel des dynasties moghole et maurya : la construction du Taj Mahal et la diffusion du bouddhisme en Inde. 1. Le Taj Mahal, ode à la passion Shah Jahan, qui dirige l'empire moghol de 1627 à 1658, ne faillit pas à la tradition violente de sa dynastie : il s'empare du pouvoir par la force à la mort de son père et fait la guerre pour agrandir son empire. Mais c'est son amour pour son épouse Mumtaz Mahal qui lui apportera la gloire. Lorsque celle-ci meurt prématurément, il lui fait ériger un mausolée qui doit dépasser en splendeur tous les édifices connus. Vingt mille ouvriers et mille éléphants y travailleront pendant plus de dix ans. Véritable "poème d'amour en pierre", le Taj Mahal est entièrement fait du marbre blanc le plus pur et incrusté de pierres semi-précieuses. Détrôné à son tour par son fils, Shah Jahan passera les dernières années de sa vie enfermé au fort d'Agra mais reposera après sa mort aux côtés de son épouse, dans ce monument auquel son nom est attaché pour toujours.
Monty Python Sacré Graal 1
Monty Python Sacré Graal 2
Scipion Émilien
(Publius Cornelius Scipio Æmilianus Africanus minor), aussi dit le Second Africain, ou Scipion le Numantin était un général et homme d'État romain, né en 185 av. J.-C., et mort en 129 av J.-C. Il était le fils de Paul Émile le Macédonien et le petit fils adoptif de Scipion l'Africain. D'abord tribun militaire en Espagne, puis consul, il prend la succession de généraux plus ou moins capables dans la troisième guerre punique contre Carthage. Après une écrasante victoire contre Diogène, mercenaire grec rallié à la cause du général carthaginois Hasdrubal, il donna l'assaut décisif lors du siège de Carthage en 149 av J.-C. et la fait raser trois ans plus tard.
La Première Guerre judéo-romaine
La Première Guerre judéo-romaine qui s'est déroulée entre
66 et 73, parfois appelée la Grande Révolte (en hébreu: המרד הגדול, ha-Mered Ha-Gadol), fut la première des trois révoltes des juifs de la province de Judée contre l'Empire Romain, telle que relatée principalement par Flavius Josèphe. Elle débuta en 66, à la suite des tensions religieuses croissantes entre Grecs et Juifs[1]. Elle s'acheva lorsque les légions romaines de Titus assiégèrent, pillèrent puis détruirent Jérusalem et le temple d'Hérode en 70, puis les places fortes des Juifs (principalement Gamla en 67 et Massada en 73). La défaite des Juifs accru significativement la diaspora, du fait de leur dispersion ou de leur réduction en esclavage.Apocalypse et fin du monde
Jugement dernier, attaque martienne ou bombe atomique : la fin du monde a pris différents visages au fil de l'histoire. Aujourd'hui, c'est la menace écologique qui plane. Nos craintes sont-elles fondées ?
Herculanum, une bibliothèque sous les cendres
Comment des scientifiques déchiffrent les papyrus d'une bibliothèque antique découverte sous les cendres du Vésuve. En 1752, une bibliothèque antique est découverte à Herculanum. Enfouie sous les cendres du Vésuve, elle recèle près de 2 000 rouleaux de papyrus carbonisés. Contre toute attente, une grande partie d'entre eux sont encore lisibles, même si certains ressemblent à des morceaux de charbon ! Ce film retrace les efforts entrepris depuis deux cent cinquante ans pour dérouler et déchiffrer ces précieux manuscrits - les techniques d'imagerie modernes permettant même de déchiffrer les fragments les plus abîmés. Si les textes ayant trait à la philosophie ont été publiés depuis longtemps, un grand nombre de papyrus attendent encore d'être lus. Or, certains scientifiques font remarquer que le site n'a jamais été fouillé intégralement : il est possible que d'autres rouleaux, non encore découverts, soient enterrés à proximité. Une perspective qui excite les experts du monde entier...
Constantin Ier empereur romain
Le rétablissement de l'unité de l'Empire (313-324) [modifier]
Songe de Constantin et bataille du pont Milvius, illustration des Homélies de Grégoire de Nazianze, 879-882, Bibliothèque nationale de France (Ms grec 510) En 311, à la mort de Galère, règnent quatre Augustes : Maximin Daïa, Constantin, Licinius et Maxence. Constantin élimine Maxence le 28 octobre 312 à la bataille du pont Milvius, ce qui lui permet de s'emparer de l'Italie et de régner en maître sur l'Occident. De son côté, Licinius défait Maximin Daïa à la bataille d'Andrinople et règne sur l'Orient : une nouvelle diarchie se met en place entre Constantin et Licinius scellée par un mariage entre Licinius et Constantia, la demi-sœur de Constantin. Les relations entre les vainqueurs ne tardent pas à se dégrader, tous deux faisant montre d'une énorme ambition. À partir de 320, Constantin entre de nouveau en conflit avec Licinius. En 324, Licinius est vaincu à Andrinople, puis à Chrysopolis et fait sa soumission à Nicomédie. Il est peu après exécuté, ainsi que son fils. Pour la première fois depuis quarante ans, l'Empire est gouverné par une autorité unique : Constantin règne seul pendant treize ans, assisté de Césars qui ne sont plus des collaborateurs mais ses fils désignés comme héritiers présomptifs : ses fils Crispus (exécuté en 326 pour des raisons mal éclaircies) et Constantin II en 317, ses deux autres fils Constance II en 324 et Constant en 333, ses neveux Flavius Dalmatius et Flavius Hannibalianus en 335.
La chute de Rome - L'Anarchie militaire1
Une fresque spectaculaire qui retrace la chute du plus grand empire de l'Antiquité. En quatre cents ans, du Ier siècle av. J.-C. au IIIe siècle de notre ère, les Romains ont conquis d'immenses territoires en Europe, en Afrique et en Asie Mineure. Vers 250, ils dominent tout le pourtour méditerranéen. Mais l'essor des arts et du commerce romains suscite la convoitise des peuples voisins. Les longues frontières de l'empire sont vulnérables. Leur défense coûte très cher et donne aux armées un pouvoir démesuré. Au IIIe siècle, ce sont elles qui font et défont les empereurs. Or les légionnaires sont versatiles : à peine ont-ils placé sur le trône un nouvel empereur qu'ils le destituent. À l'intérieur de l'empire, le peuple s'agite aussi. Les dieux païens ne séduisent plus. De plus en plus de Romains sont attirés par une foi nouvelle en un dieu unique... Les Barbares contre-attaquentEn 248, en Cappadoce, un certain Jotapianus revendique le titre d'empereur, tandis que Pacatianus fait de même sur le Danube. L'empereur Philippe l'Arabe charge le général Dèce de réprimer cette dernière rébellion. Mais une fois l'ordre rétabli, les soldats de Dèce le proclament empereur ! Philippe doit à son tour marcher contre son ancien subordonné... À l'automne 249, ils s'affrontent à la bataille de Vérone et Philippe est tué. Devenu empereur, Dèce cherche à regagner les faveurs des divinités païennes, notamment en organisant les premières persécutions générales contre les chrétiens. Cela ne met pas pour autant un terme au courroux des dieux : une épidémie de peste cause la mort de milliers de personnes et les Barbares continuent d'assaillir l'empire. Dèce et son fils Herennius sont contraints d'aller affronter les Goths et leur roi Cniva. Après plusieurs opérations difficiles, l'armée romaine est repoussée à la bataille d'Abrittus. En juin 251, Dèce et son fils trouvent la mort. Cette défaite est la plus grave de l'empire. C'est la première fois qu'un empereur romain est tué par un Barbare. Malheureusement pour Rome, ce n'est pas la dernière
La chute de Rome2
En quatre cents ans, du Ier siècle av. J.-C. au IIIe siècle, les Romains ont conquis d'immenses territoires en Europe, en Afrique et en Asie Mineure. Vers 250, ils dominent tout le pourtour méditerranéen. Mais après cette période de prospérité, le déclin s'amorce - et il va durer. Au début du Ve siècle, les territoires sont divisés en un empire d'Orient et un empire d'Occident. Un empereur réside à Rome, l'autre à Constantinople. Les Germains vivent au sein de l'Empire. Ils font même partie de l'armée. En guise de solde, ils reçoivent des terres. Nombre d'entre eux ont atteint de hautes positions dans l'armée et l'administration. Seul le trône leur reste interdit. Pourtant, ils sont depuis longtemps impliqués dans les luttes de pouvoir. L'un d'eux, Ricimer, tire les ficelles en coulisses. En 455, Rome, la capitale du monde, est mise à sac par une tribu de Vandales...
Lachute de rom3
Les reines noires
Plongée au coeur de la première civilisation connue d'Afrique noire, le royaume de Méroé, dont la société raffinée faisait la part belle au matriarcat. Dès l'époque des pharaons, le couloir de circulation que représente le Nil met l'espace égypto-méditerranéen en contact avec l'Afrique noire. Au carrefour de ces deux aires culturelles, la Nubie - l'actuel Soudan - bénéficie de toutes les richesses sur lesquelles se fonde la suprématie de l'Égypte (or, esclaves, ivoire, ébène, plumes d'autruche...). À partir du IIIe siècle avant J.-C., le royaume établi autour de la capitale nubienne, Méroé, acquiert une grande influence. Pendant près de sept siècles, une civilisation brillante et ouverte sur le monde prospère en Nubie, dans laquelle les femmes jouent un rôle de premier plan
Fabergé - Le joaillier du tsar
L'histoire des célèbres oeufs de Pâques créés par le joaillier Carl Fabergé est emblématique de la magnificence de la dynastie tsariste avant la révolution d'Octobre. Le nom de Carl Fabergé est indissociablement lié à la richesse et la puissance des derniers tsars, Alexandre III et Nicolas II. En 1885, le joaillier, alors âgé de 38 ans, est chargé d'une mission extraordinaire : confectionner un présent inattendu que le tsar Alexandre III souhaiterait offrir à son épouse Marie Fedorovna pour la fête de Pâques. Fabergé imagine un oeuf hors du commun. Sa coquille en émail blanc s'ouvre pour laisser apparaître un jaune en or, recelant lui-même une surprise : une poule en or de quatre couleurs, aux yeux de rubis. Le succès est tel que pour chaque fête de Pâques, Alexandre III offrira désormais à son épouse un oeuf de Fabergé, suivi dans cette tradition par son fils, le dernier tsar, Nicolas II, et par quelques très riches nobles impériaux. En tout, le joaillier fabriquera ainsi une cinquantaine d'oeufs, tous plus inventifs et plus précieux les uns que les autres. Quarante de ces joyaux, confisqués par les bolchéviques après la révolution d'Octobre 1917, seront vendus et dispersés dans le monde entier. Pour son documentaire, Bernd Boehm a retrouvé la trace de plus d'une trentaine de ces objets, aux États-Unis, en Suisse, en Angleterre et en Russie. Après de patientes négociations avec les collectionneurs et les musées, il a obtenu l'autorisation de filmer ces pièces uniques estimées entre 20 et 50 millions d'euros chacune
Le seigneur de Sipán
Au Pérou, à la découverte d'une civilisation précolombienne d'une extrême richesse, qui s'est éteinte au VIIIe siècle. La culture précolombienne des Moche (parfois appelée mochica) s'est étendue tout au long de la côte nord du Pérou, entre l'an 100 et l'an 700 après J.-C., dans une zone arrosée par le fleuve du même nom. On suppose que ce royaume a été dévasté progressivement par des crues catastrophiques, causées en partie par le courant El Niño, et des tremblements de terre à répétition. Les premières fouilles, qui n'ont eu lieu qu'à la fin du XIXe siècle, ont permis d'identifier cette civilisation d'une fabuleuse richesse. Des recherches qui se poursuivent aujourd'hui dans l'impressionnante nécropole de Huaca Rajada, recouverte par le sable au fil des siècles. Dégagés depuis le sommet, ces temples en adobe sont toujours menacés par les caprices d'El Niño. C'est en 1987 qu'a été mise au jour l'une des plus fabuleuses découvertes archéologiques de ces dernières décennies : la tombe du seigneur de Sipán, célèbre pour ses objets en or et en argent, certis de pierres semi précieuses. Ces trésors sont depuis peu exposés au public dans le musée de Tumbas Reales de Sipán. Visite guidée à travers le temps.
1536, la révolte inca
Comment la découverte d'un cimetière indien près de Lima a éclairé d'un jour nouveau la chute du plus grand empire de l'Amérique. Une enquête archéologique menée tambour battant, avec le renfort de la médecine légale. L'histoire de la conquête de l'Empire inca, à partir de 1532, par Francisco Pizarro et ses quelques centaines de guerriers, a été largement bâtie sur les chroniques espagnoles de l'époque. Et elle a plongé dans la perplexité des générations d'historiens : comment ce peuple de conquérants, qui avait étendu son empire vers le nord et le sud, bien au-delà de sa capitale Cuzco, et érigé en trois mille ans d'histoire la civilisation la plus avancée du Nouveau Monde, s'était-il laissé vaincre aussi rapidement par une poignée de conquistadors ? Bien sûr, ces aventuriers brutaux avaient apporté sur leurs galions des armes redoutables (arquebuses, épées effilées...) ainsi que des maladies inconnues qui firent d'immenses ravages parmi les Incas. Mais tout cela n'explique pas une défaite si rapide et si complète. En août 1536, Francisco Pizarro a-t-il vraiment réussi à disperser, avec sa maigre cavalerie, les dizaines de milliers de combattants incas assiégeant Lima, la bourgade qu'il avait fondée dix-huit mois plus tôt ? La bataille de LimaLes fouilles entreprises depuis plusieurs années par les archéologues péruviens Guillermo Cock et Elena Goycochea dans le vaste cimetière inca situé à la périphérie de Lima ont permis d'infirmer la version héroïque de l'histoire laissée par les conquistadors. Le réalisateur Graham Townsley a suivi toutes les étapes d'une enquête scientifique menée par les chercheurs autour de l'énigme posée par les sépultures découvertes : pourquoi des dizaines de cadavres furent-ils enterrés à la hâte, couchés et non accroupis comme le veulent les rites incas ? Quelles étaient les armes qui leur infligèrent de si violentes blessures et quelles furent les circonstances du combat ? Avec le renfort de médecins légistes américains, archéol ogues et historiens reconstituent petit à petit la bataille de Lima, et prouvent que les conquistadors reçurent en réalité le renfort de nombreuses tribus indiennes qui espéraient se libérer de la tutelle inca. Images de synthèse et reconstitutions à l'appui, Graham Townsley signe une nouvelle chronique de cette guerre oubliée
Le code secret des Aztèques
Dans l'imagerie populaire, les Aztèques sont des barbares qui sacrifiaient des centaines de milliers de victimes au culte de leurs dieux. Mythe ou réalité ? La découverte du peuple aztèque par les conquistadores au XVIe siècle a marqué la fin de leur empire et le début de la légende. La connaissance que nous avons de leur civilisation a été largement inspirée par les récits des conquérants espagnols, qui les considéraient comme des barbares. Ce n'est que quatre cents ans plus tard que des chercheurs s'y sont vraiment intéressés : les Allemands Eduard et Caecilie Seler ont été les premiers à se plonger dans les écrits de ce peuple, les codex aztèques, rédigés sous forme de pictogrammes. L'empire disparu repose aujourd'hui sous le sol de la métropole de Mexico. Les fouilles ne sont autorisées que pendant les travaux de réhabilitation. Près de Tlatelolco, au coeur de l'ancien royaume aztèque, une découverte a plongé le monde entier dans l'étonnement : c'est à cet endroit que se trouvait le temple du plus grand chef aztèque, Montezuma II. Cette découverte confirme-t-elle la théorie des sacrifices humains ?
Le déclin des Aztèques
Comment, le 30 juin 1520, Cortés le conquistador échappa au piège tendu par les Aztèques. En février 1519, le conquistador Hernán Cortés s'éloigne des côtes de Cuba avec 11 navires, 16 chevaux, 14 canons et 530 hommes. Il a promis à ceux qui l'accompagnent dans sa conquête du Nouveau Monde des richesses immenses. Il agit de son propre chef, puisque sa mission officielle pour la couronne d'Espagne consiste à explorer les côtes de l'Amérique centrale et à établir des échanges commerciaux avec les populations indigènes. Cortés, lui, veut atteindre Tenochtitlan, capitale des Aztèques, où se trouve le légendaire trésor de Montezuma, le chef suprême d'un empire florissant. Les Espagnols entrent sans difficultés dans la ville et... se retrouvent pris au piège, encerclés par 10 000 guerriers. Cortés pense pouvoir utiliser son otage Montezuma comme monnaie d'échange. Mais ce dernier est tué d'un jet de pierre. Le 30 juin 1520, Cortés joue son va-tout et tente une sortie à la nuit tombée.
Pharaons pour l'éternité - Khéops
Résumé : La pyramide de Khéops est la plus grande structure jamais construite par l'humanité. Grâce à la maîtrise des images de synthèse, il est possible de comprendre comment elle fut édifiée. Les 2,5 millions de tonnes de bloc ont été déplacés et agencés par le travail titanesque de 250 000 hommes. Durant vingt ans, les travaux furent ininterrompus. Mais le site de Gizeh, c'est aussi le majestueux Sphinx. Comment les ingénieurs et les ouvriers ont-ils procédé pour sculpter ce dernier dans d'immenses blocs de pierre naturelle ? Les théories sont nombreuses, mais l'une d'entre elles a les faveurs des égyptologues. Non loin, le temple de Louqsor fut construit pour remercier les dieux.
Quand les Egyptiens naviguaient sur la Mer Rouge
Et si les Égyptiens avaient été un grand peuple de marins ? Pour vérifier cette hypothèse, une équipe d'archéologues a décidé de construire la réplique d'un navire qui aurait existé il y a 3 500 ans... Sur les murs du temple de Deir el-Bahari, à Louxor, un bas-relief a longtemps intrigué égyptologues et archéologues. On y voit cinq bateaux appareiller pour le mystérieux "pays de Pount" à la demande de la reine pharaon, la puissante Hatchepsout. Alors que l'on croyait la flotte des pharaons cantonnée aux seuls flots du Nil, voilà que la fresque de Louxor suggère une autre direction : l'expédition d'Hatchepsout serait passée par la mer Rouge pour gagner les côtes africaines au sud de l'empire... Comment imaginer qu'un tel voyage ait pu avoir lieu dans le contexte technique de l'époque ? La question, qui bousculait les idées reçues, resta longtemps sans réponse. Jusqu'à ce que de récentes explorations archéologiques, à Mersa Gawasis, sur la côte égyptienne de la mer Rouge raniment le débat. Une équipe d'archéologues y fait des découvertes importantes : parmi elles, une pièce de bois dont la forme rappelle celle des bateaux d'Hatchepsout. Comment apporter la preuve scientifique de la capacité maritime des Égyptiens ? Pour l'archéologue américaine Cheryl Ward, spécialiste de la nautique ancienne, la seule solution est de reconstruire l'un des navires de la flotte d'Hatchepsout pour vérifier qu'il peut naviguer. C'est cette aventure que raconte ce film. Il retrace les étapes de la construction de Min, le bateau, puis les périls enivrants de la navigation. Un fabuleux voyage.
Quand les Egyptiens naviguaient sur la Mer Rouge
Secrets des tribus
Résumé : Les jeunes Masaï arborent avec fierté leur condition de guerrier et des objets décoratifs ornent leur longue chevelure. Pourtant, ils perdront bientôt leurs cheveux car, chez les Masaï, les adultes vont le crâne rasé. Mais, plus que la perte de leurs attributs extérieurs, ces jeunes de 17 à 25 ans redoutent le moment où ils seront obligés de renoncer à leur statut de combattant. Depuis qu'ils sont adolescents, ils suivent l'entraînement qui fait partie des traditions de leur peuple depuis des générations. Régulièrement, ils s'éloignent ensemble pour apprendre à survivre et à chasser. Une vie de partage, de liberté et d'amitié qui prend fin avec l'Eunoto, la cérémonie qui marque le début des responsabilités.
Angkor, la métropole dans la jungle
Résumé : Depuis la redécouverte d'Angkor dans la seconde moitié du XIXe siècle, les archéologues se passionnent pour ces constructions gigantesques créées à partir du IXe siècle. Après la suspension des fouilles à l'époque des Khmers rouges, les recherches ont repris. Greater Angkor Project, une ambitieuse étude qui prendra fin en 2010, est menée par une équipe d'archéologues cambodgiens, français et australiens. Les chercheurs ont fait appel à la Nasa, qui leur a fourni des images satellite. Celles-ci ont révélé des réseaux de routes, de canaux d'irrigation et de bassins recouverts depuis longtemps par la jungle. Il semblerait que toute l'infrastructure de la métropole ait permis de faire vivre entre 500 000 et un million de personnes. Le Greater Angkor Project s'intéresse par ailleurs aux raisons qui ont conduit au déclin du site à partir de 1431. Les experts n'hésitent pas à parler d'une catastrophe écologique
Le Japon, l'empereur et l'armée
Le Japon renoue-t-il avec son passé militariste, vingt ans après la mort de Hirohito, jamais inquiété pour les crimes de son armée pendant la Seconde Guerre mondiale ? Une passionnante enquête historique et politique Chaque année, le 15 août est au Japon une date problématique. Du moins depuis 1985, quand le Premier ministre Nakasone, en ce jour anniversaire de la capitulation, et pour la première fois depuis 1945, vint s'incliner devant les soldats morts pour la patrie au sanctuaire Yakusuni, inaugurant ainsi une tradition vivement contestée à l'étranger, et au Japon même. Car dans ce bastion du conservatisme, voire du révisionnisme, on honore jusqu'aux pires criminels de guerre, dont le général Tojo, jugés et condamnés sous l'occupation américaine au nom des millions de victimes asiatiques de l'armée japonaise entre 1937 et 1945. Quelle place tient aujourd'hui au Japon ce passé militariste ? Le pays est-il tenté de renouer avec lui ? A-t-il fait un premier pas en ce sens dès 2003, en engageant des troupes en Irak dans la coalition menée par les États-Unis ? Vingt ans après la disparition de Hirohito, le 7 janvier 1989, Kenichi Watanabe mène une enquête fouillée, nourrie d'archives et d'entretiens, pour éclairer le contexte historique et politique de cette question fondamentale, qui prend racine dans l'immédiat après-guerre. Le "Droit à la guerre"Dans les décombres de la défaite, le Japon rebâtit sa puissance économique à l'ombre de l'Amérique, promulguant notamment la constitution démocratique écrite par l'occupant, autour de deux points fondamentaux : l'article 1, sauvegardant le statut de l'empereur, désormais sans pouvoir, et par là exonéré de toute responsabilité pour les crimes de guerre du Japon impérial ; et l'article 9, qui établit le principe de non-belligérance et symbolise le renouveau moral du pays. Même si le Japon va mettre sur pied des forces armées terrestres considérées comme la cinquième armée au monde, il ne s'agit que d'"autodéfense". Depuis le suicide spectaculaire de l'écrivain Yukio Mishima, en 1970, appelant l'armée à renouer avec son "droit à la guerre", le camp nationaliste n'a jamais baissé la garde, tandis que l'opinion reste divisée. Un débat restitué ici dans toute sa complexité.
Le Japon, l'empereur et l'armée
Rachel pour l'amour du prince de prusst
Mystéres des Kyys la chamane
Sur la traces des Nazca
Avec ses immenses géoglyphes, la civilisation nazca (d'env. 300 avant J.-C. à 800 après J.-C.) reste fort mystérieuse. Mais des fouilles récentes ont permis de faire de passionnantes découvertes. Recourant à des méthodes d'analyse très sophistiquées - notamment la génétique moléculaire -, une équipe archéologique allemande a émis l'hypothèse que les ancêtres du peuple nazca auraient migré il y a 14 000 ans de Sibérie. Le sud du Pérou aurait été à leurs yeux un jardin d'Eden, avec ses vallées fertiles permettant une agriculture intensive. Un puissant empire économique vit le jour. Mais, dans cette région en bordure du désert, le système écologique était fragile. De longues périodes de sécheresse commencèrent à inquiéter les Nazca. C'est pour apaiser les dieux qui gouvernaient les éléments qu'ils auraient alors tracé leurs séries de dessins visibles du ciel : formes géométriques, spirales et animaux. Et, plus la désertification progressait, plus les géoglyphes devenaient gigantesques.
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Akhénaton
La cité perdue d'Akhénaton Époux de Néfertiti et "inventeur" du monothéisme, Akhénaton a fondé la cité de Tell-Amarna, qui continue de passionner les archéologues. À mi-chemin entre Thèbes et Memphis, non loin du Nil, les falaises forment un vaste hémicycle. C'est là qu'Aménophis IV, devenu Akhénaton (vers 1370 - vers 1337 avant J.-C.) fait jeter les fondations d'une nouvelle capitale : en un temps record, il fait bâtir des palais, des temples, des habitations... L'adorateur du dieu unique Aton initie une esthétique qui révolutionne la représentation des corps et des visages - que l'on présente aujourd'hui sous le nom d'art amarnien. Sur le site de l'ancienne cité, une équipe de chercheurs vient de mettre au jour trente-cinq squelettes d'hommes, de femmes et d'enfants. Leur étude va permettre de mieux connaître la vie quotidienne des Égyptiens sous le règne d'Akhénaton et peut-être de comprendre pourquoi la civilisation qu'il a fondée ne lui a pas survécu.La tombe 33, un mystère égyptien
Deux égyptologues français tentent de comprendre le secret de ce tombeau somptueux. Près de la Vallée des Rois, la tombe 33, où repose Padiamenopé, un prêtre de la XXVIe dynastie, est la plus vaste de toute la région. Deux égyptologues français tentent de comprendre le secret de ce tombeau somptueux. Non loin du site funéraire de Deir el-Bahari, sur la rive gauche du Nil, s'étend une nécropole dont la plus grande tombe, découverte au XIXe siècle, intrigue les égyptologues. Elle se compose de vingt-deux chambres reliées par de longs corridors et réparties sur trois niveaux, s'enfonçant jusqu'à plus de vingt mètres sous le niveau actuel du sol. Bien qu'elle dépasse en dimensions celles des plus illustres pharaons, cette tombe a abrité un simple serviteur de l'empire, un "prêtre lecteur en chef" du nom de Padiamenopé qui a vécu au VIIe siècle avant notre ère. C'est un égyptologue de Strasbourg, Johannes Dümichen, qui à la fin du XIXe siècle étudia le premier cette "tombe-palais". S'étant pris de passion pour le mystérieux monument, il en avait commencé la description en plusieurs volumes mais mourut sans pouvoir achever son oeuvre. Depuis, la tombe n'a plus fait l'objet de fouilles systématiques. Elle fut d'abord utilisée comme lieu d'entreposage d'objets antiques, puis carrément murée par les autorités égyptiennes. Cette construction labyrinthique était-elle davantage qu'une simple tombe ? On sait que, sur les parois, d'innombrables fresques et hiéroglyphes représentent une collection presque complète de la littérature funéraire égyptienne. Mais la tombe n'a jamais été fouillée entièrement, des plans anciens montrant des puits non vidés et des départs de galeries jamais explorés. Qui sait ce que vont découvrir les chercheurs de l'Institut d'égyptologie de Strasbourg, lorsqu'ils vont la rouvrir ?
La dernière cité des Étrusques
Retour sur la découverte, à la fin du XIXe siècle, de la douzième cité des Étrusques par un chercheur autodidacte et passionné. Au Ier siècle avant J.-C., la Ligue étrusque comportait douze cités. À la fin du XIXe siècle, onze d'entre elles avaient été retrouvées, mais les archéologues ignoraient tout de la douzième. À la même époque, Isidoro Falchi, médecin et conseiller municipal, découvre une pièce de monnaie comportant les lettres F-A-T-L, les mêmes que celles retrouvées sur un vieux mur dans le village toscan de Fatluna. Il est alors persuadé que ce bourg a été érigé sur les ruines de la dernière cité étrusque encore à découvrir. Se voyant refuser une autorisation de fouille, il décide de mener ses recherches illégalement et finit par parvenir à son but. La découverte de Vetulonia deviendra son plus grand triomphe. Aujourd'hui, les progrès des méthodes de recherche - notamment génétiques - permettent de résoudre certaines énigmes de la civilisation étrusque.
Paris - Jérusalem, 6000 km à pied
Résumé :Partis de Paris, Mathilde et Edouard Cortès ont entrepris, en guise de voyage de noces, de rejoindre la ville de Jérusalem à pied. Sans argent, ils se sont entendus pour ne compter que sur la générosité et la solidarité de ceux qu'ils rencontrent sur leur chemin. Au gré des étapes et des pays traversés, cette authentique aventure humaine longue de six mois leur réserve bien des surprises. Endurance physique et mentale, rencontres, déconvenues, conflits, doutes, découverte de soi et maturation sont leur lot quotidien. Ce film permet de découvrir les moments fort de cette aventure qui les a amenés jusqu'au bout d'eux-mêmes.
Paris _ Jérusalem 2
Les secrets du Parthénon
Résumé : Quand la rénovation du Parthénon a démarré, les architectes comptaient s'appuyer sur les nouvelles technologies pour réduire à une dizaine d'années la durée du chantier. Trois décennies plus tard, il est loin d'être achevé. Restaurer dans les règles de l'art ce monument aux proportions parfaites tient du casse-tête. Construit entre 447 et 438 avant J.-C., soit à l'apogée d'Athènes, le Parthénon a été conçu comme l'écrin architectural d'une gigantesque statue d'Athéna, la divinité protectrice de la cité. L'harmonie de ses lignes repose sur un principe étonnant : contrairement aux apparences, aucune n'est droite. Pas un angle, pas une colonne qui ne soit légèrement incurvés, preuve que les Grecs maîtrisaient l'art de l'illusion d'optique. D'où la difficulté que pose la restauration de cet édifice dont aucun élément n'est interchangeable.
Parthénon 1
Parthénon 2
La route de l'encens - De la Jordanie à Israël
Résumé : Kate Humble se rend en Jordanie, en Israël, puis termine son périple en Palestine. Elle s'intéresse aux différents secrets de l'ancienne ville de pierre de Pétra et survole en petit avion le désert du Sinaï. Elle se promène dans la ville sainte de Jérusalem, dont elle découvre les divers quartiers. Certains sont imprégnés de l'esprit de l'encens, que l'on devine à chaque coin de rue. Puis elle termine son extraordinaire voyage sur les traces des Rois mages, à Bethléem, la ville natale du Christ. L'encens qu'elle a récolté à Oman sera utilisé le soir de Noël, lors de la célébration de la messe de minuit, en l'Eglise de la Nativité.
Cléopâtre - Portrait d'une tueuse
La belle Cléopâtre avait-elle sa jeune soeur dans le nez ? Enquête sur une relation peu fraternelle. Une récente découverte archéologique à Éphèse permet de jeter un regard neuf sur Cléopâtre et de prouver que la belle pharaonne n'a pas été tendre avec sa soeur Arsinoé IV, de cinq ans sa cadette. Cette dernière, tout comme son frère Ptolémée XIII, s'oppose dès le début à l'alliance de Cléopâtre avec César. Capturée quelque temps plus tard, elle compte parmi les prisonniers que César fait défiler dans la capitale de l'empire pour célébrer sa victoire en 46 avant J.-C. Alors que la princesse doit être exécutée, son jeune âge émeut la foule. César l'épargne et l'exile à Éphèse. Réfugiée dans le temple d'Artémis, elle se croit en sécurité. À tort... Une équipe d'archéologues autrichiens a pu établir que le squelette de femme, exhumé en 2007, à Éphèse, dans un tombeau octogonal, était bien celui de la soeur de Cléopâtre. Dans cette enquête digne d'un polar, des séquences d'animation en 3D alternent avec des scènes reconstituées présentant les heures les plus brillantes, mais aussi les plus sombres du monde antique.
Portrait d'une tueuse
Sur les traces de la momie
De leur naissance en Égypte ancienne aux vitrines des musées européens, enquête sur les momies et leur histoire à travers l'exploration de l'une des plus importantes collections du monde. En partenariat avec un institut de recherche médicale, le Musée national des antiquités de Leyde, aux Pays-Bas, a engagé un ambitieux programme d'analyse de sa collection de momies humaines et animales, l'une des plus importantes au monde. Si l'étude est loin d'être achevée, de nombreuses pièces ont déjà été scannées et des reconstructions de visages en 3D ont pu être réalisées. Ces images ont révélé des choses surprenantes : une momie de femme a été ainsi découverte dans le sarcophage d'un homme et les chercheurs se sont rendu compte que certaines momies possédaient des bras ou des têtes artificielles. Il faut dire qu'à l'époque de l'Égypte ancienne, faussaires et marchands de momies peu scrupuleux s'y entendaient déjà pour exploiter les croyances religieuses et tromper leurs clients. Ce n'est qu'à la fin du Moyen Âge que les premières momies sont arrivées en Europe, où elles firent sensation. L'auscultation minutieuse de l'une des pièces du musée permet de reconstituer le parcours suivi par la précieuse dépouille depuis les rives du Nil jusqu'au musée où l'on peut désormais l'admirer. Construit comme une enquête policière qui associe les images des travaux scientifiques en cours, des extraits du film La momie, des archives inédites et des reconstitutions historiques, le documentaire nous fait revivre la passionnante aventure de ces cadavres embaumés
Al Andalus, l'Espagne et le temps des califes
La présence arabe en Espagne, entre le milieu du VIIIe siècle et le début du XVIIe, est l'un des chapitres les plus passionnants de l'histoire européenne du point de vue des échanges entre les cultures. Tourné sur les lieux historiques, ce documentaire retrace les étapes mouvementées de cette période unique. Débarquant en Espagne après la première conquête musulmane de l'Andalousie en 711, Abd-al-Rahmân, le dernier calife omeyyade ayant pu fuir Damas, prend le pouvoir à Cordoue en 756. Dès cette époque, l'émirat Al Andalus se distingue par son autonomie à l'intérieur de l'islam et son rayonnement dans le monde méditerranéen. À l'époque du califat de Cordoue fondé en 939, la ville est, avec Constantinople et Bagdad, une puissante métropole culturelle comptant près de 500 000 habitants. La menace la plus importante vient des Berbères, qui s'emparent de la cité au XIe siècle et détruisent le palais d'Abd-al-Rahmân, emblème du califat. L'Espagne musulmane est alors divisée en plusieurs taïfas, dont émergent essentiellement les royaumes de Grenade et de Séville, où la culture et la science continuent de se développer dans la pluralité des religions. Les taïfas du Nord, plus fragiles, se placent sous la protection des chrétiens qui en tirent de substantiels profits. Ce commerce provoque la colère du pape Alexandre à Rome, qui exige que les musulmans soient chassés de la péninsule Ibérique. Mais ce n'est pas le fondamentalisme chrétien qui met un terme à la tolérance religieuse. Les premières attaques viennent de musulmans défavorisés et fanatiques qui jalousent la réussite économique et l'influence politique des juifs séfarades. Un pogrom contre la communauté juive fait plus de 4 000 victimes. Dans le même temps, les chrétiens commencent à vouloir repousser les musulmans hors d'Espagne
Al Andalus1
Al Andalus2
SUR LA ROUTE DU NIL
Une croisière sur le Nil donne l'occasion d'explorer l'Egypte contemporaine, qui s'identifie tant à ce fleuve mythique. 95% des 75 millions d'Egyptiens vivent sur ses rives, soit 4% du territoire national. Descendre le fleuve sacré, c'est donc raconter tout un pays, une civilisation aussi, tant il est vrai que les hommes et le Nil se confondent. Le voyage sur le fleuve offre surtout l'occasion d'une rencontre avec les habitants. Tous ou presque ont un lien unique avec le Nil, une passion, une admiration pour le fleuve, d'Abou Simbel au Caire, d'Assouan à Alexandrie, de Louxor à Assiout. Raconté comme un carnet de voyage, ce «road movie» permet au spectateur de mieux comprendre ce pays séculaire.